Café blend ou pure origine ? Le dilemme d’Honoré de Balzac

Vous avez déjà entendu ces noms : blend, pure origine. Qu’est-ce que c’est ? Que nous disent-ils sur le café ? Vos questions sont légitimes. On vous fait une session de rattrapage sous le haut patronage d’Honoré de Balzac.
Balzac. Le grand Balzac. Celui de la Comédie Humaine avec ses Chouans, sa Peau de Chagrin et ses Illusions perdues. Vous le savez, le très cher Honoré était un amoureux du café. Notre forçat littéraire y puisait sa force, sa vigueur. Il le buvait concassé à la turque mais surtout composait lui-même son assemblage en achetant le café dans diverses échoppes du Paris du XIXème siècle. Son Traité des excitants modernes montre un Balzac très à cheval sur la question : entre mélange ou pure origine, que choisir ?

La différence de terminologie

Éloignons-nous un temps de la littérature. De manière très schématique, il n’existe que deux sortes de café : celui qui se compose d’une seule origine et celui qui est la résultante d’un assemblage de plusieurs origines. Pour épater les amis ce week-end, retenez bien : le premier s’appelle pure origine, quant à l’autre, il conviendra de le nommer blend.

Le café pure origine

En quelques mots, le pure origine est la récolte des grains d’un unique terroir. Les pures origines seront plus marquées en terme de caractéristiques organoleptiques, en somme : les pures origines sont plus appréciées des puristes mais comme elles ont un goût plus original ça ne plaît pas à tout le monde. Avis donc aux amateurs éclairés. L’important pour nous est d’offrir un caractère unique et surtout caractéristique. Ressentir le terroir.

L’assemblage : le blend

Le blend n’est pas un mélange. C’est un assemblage. La grande difficulté est d’harmoniser le goût du café et de stabiliser une production en jouant sur les proportions des cafés mélangés. Comment faire alors ? Attention le principe est simple mais c’est un métier à part entière, celui du torréfacteur.

Chaque origine de café est torréfiée séparément pour préserver ses propres caractéristiques organoleptiques. Ensuite, elles sont assemblées selon les proportions que le torréfacteur a définies en amont. C’est là où le mot de savoir-faire prend tout son sens. Le coeur de métier du torréfacteur est justement d’harmoniser et de marier les différentes origines. Et autant vous le dire très franchement : il y a du mystère et du secret dans tout cela. Alors le mieux est de vous parler des blends que La Maison du Bon Café a élaborés patiemment et avec minutie ces dernières années. On vous en parlait déjà un peu dans notre article sur nos secrets de torréfaction.

Petit florilège :

  • Firenze : un 100% arabica maison. Elégant et raffiné.
  • Grand arabica : un 100% arabica rond et charpenté.
  • Maya : Un assemblage d’arabica et robusta biologiques* pour un blend puissant
  • *certifié par Ecocert – FR-BIO-01
  • Morgan : Un blend arabica et robusta entre douceur et caractère.
  • Mélanésia : Un blend d’arabica biologique* avec des notes de noisettes et de chocolat noir.
  • *certifié par Ecocert – FR-BIO-01
  • Blue Moka : boisé et harmonieux.
  • Noir ébène : un seul mot :  intense.
  • Arabica : de la douceur et de l’équilibre.
  • Expresso : la simplicité et le plaisir.
  • Lungo : quand le plaisir dure plus longtemps.

L’important est de trouver celui qui vous correspondra au mieux.

Tel est le noeud de la question. Au final, que ce soit un blend ou une pure origine, l’important est d’y trouver son bonheur. L’essentiel est de tester et de faire soi-même son cheminement. Vous aimez le café ? Alors n’oubliez pas le conseil de Balzac : L’amour n’est pas seulement un sentiment. Il est aussi un art.